J’enviais sans limites ceux qui, grâce à la chance ou à la perfidie, étaient restés sur le continent africain. Leurs pays avaient été exploités et leurs cultures discréditées par le colonialisme, certes, mais, grâce à leurs chefs et à leurs prêtres, ils avaient malgré tout bénéficié de siècles de continuité. Les Africains les plus humbles pouvaient citer les noms d ´ancêtres ayant vécu des siècles auparavant.