Magda éprouve une sorte de jubilation devant cette destruction, puis elle est transpercée par une lame : l'image d'autodafés, de monceaux de livres s'envolant dans les flammes mauvaises que les nazis de 1933 alimentaient, pour que disparaisse la culture, pour que cesse la vie, et de ces populations entières que son pays a exterminées, comme aujourd'hui elle extermine ses livres. Brûler des livres, c'est brûler l'humanité des hommes, ce qu'ils ont érigé au-dessus d'eux pour se soustraire à la poussière, au destin auquel Dieu les avait assignés...