Mélanie Garnier

Le début de leur histoire avait été une folle aventure, pleine de passion et malheuresement de mensonge. Leur rencontre avait changé la vie de l’un comme de l’autre. Anne avait réussi à s’émanciper de sa famille. De son côté, l’homme avait enfin réussi à trouver l’amour de sa vie et il était plus heureux que jamais.

Il la baisait comme un fou. Comme si c’était la dernière fois qu’il allait pouvoir être en elle. Leur gémissement s’entremêlait alors que Fabien se déversa en elle. Tout au fond de son cul parfait.Il s’accorda quelques instant pour reprendre son souffle et se retira de la jeune femme.

Être prise comme ça. Autant jouer le rôle de la soumise à fond. Elle savait qu’il adorait tout particulièrement ce genre de pratique et elle ne pouvait rien lui refuser. Ce dernier massait doucement son entrée, appuyant légèrement pour tester sa résistance. Anna insista en écarta toujours plus ses fesses, s’exposant davantage à lui, lui faisant comprendre qu’elle en avait autant envie que lui. Il glissa un premier doigt à l’intérieur de la jeune femme, ce qui ne fit pas du tout mal.

Sentir ses doigts sur son clitoris qui allait toujours plus vite et ceux de Tristan qui la pénétraient avec violence la fit monter aux septième ciel.Quelques instants après elle jouit abondamment sur la main de son amant.

Heureux comme jamais d’avoir à sa portée sa jolie poitrine il saisit de sa main libre un des seins de la jeune femme qu’il commença à l’embrasser. Puis il se mit à sucer son mamelon avec avidité. La jolie brune éprouvait tellement de plaisir qu’elle ne pouvait s’arrêter de pousser des gémissements très sonores.

Elle lui en voulait terriblement mais elle ne pouvait s’empêcher de se perdre dans ses yeux. Fabien savait qu’il risquait de la perdre, mais il savait aussi qu’il devait lui dire ce qu’il ressentait. Il l'aimait de tout son cœur et un tel sentiment ne devait pas rester caché.

Elle avait le cœur brisé. Elle avait été trahie, humiliée, utilisée et trompée. A cet instant, elle se demandait comment elle arriverait, un jour, à ne plus avoir mal. Son corps étaient encore secouées de sanglots alors qu’elle débouchait enfin sur une avenue plus accueillante que la ruelle sombre qu’elle venait de quitter.

Il avait été beaucoup trop loin, il n’aurait jamais dû lui mentir. Il serra ses poings pour retenir des larmes de rage de couler. A cet instant précis, il avait besoin de se soulager, de se vider la tête et d’exprimer sa rage. Il entra de nouveau dans le bar, puis dans la salle de combat. Il allait frapper et frapper fort, il n’y avait que cela qui pourrait le soulager.

Il y avait dans ce baiser quelque chose de plus fort que d’ordinaire. Par ce geste elles voulaient lui témoigner tout son amour, comme pour lui dire “ne me cache rien, je t’aime comme tu es simplement”. Revenant au baiser, la jeune femme constat que ses lèvres étaient plus douces encore que d’ordinaire. Fabien répondait à son baiser avec la même passion, la même ardeur.

Ce qui l’a rendait aussi très heureuse était l’aspect charnelle de leur relation. Elle avait découvert le sex et elle ne s’en laissait plus. Fabien était très dominant et elle aimait se soumettre à lui. Réaliser ses moindre fantasmes et se faire punir en cas de désobéissance. Malgré ses penchants légèrement sado masochistes, il la respectait et n’allait jamais plus loin qu’elle ne le pouvait.
Anna l’aimait tellement.

Elle avait tellement rêvé de pouvoir partager ces moments d’intimités avec l’homme qu’elle aimerait. Cette nuit çe serait le cas. Quittant sa poitrine, Fabien fit courir ses lèvres vers le bas de son ventre et Anna commença à angoisser. Elle savait qu’elle allait faire l’amour avec lui et la chose en elle-même lui donnait envie mais elle avait tout de même peur.
 
L’homme sentit sa tension mais décida tout de même de continuer son entreprise. Il écarta doucement les jambes de la jeune et déposa de tendres baisers sur son intimité.               Anna ferma les yeux, laissant la langue de son amant faire tout ce qu’il voulait. Elle savait qu’il ferait ce qu’il y avait de mieux pour elle. En le sentant contre son intimité, une sensation de chaleur se diffusa dans tout son corps.

Anna ne pouvait le nier, elle avait peur. Peur d’avoir mal, peur de le décevoir et de ne pas savoir quoi faire. C' était comme un rêve pour elle. Un fantasme qui se réalisait enfin. Son prince charmant se trouvait là et ils s’apprêtaient à s’unir de la plus belle des façon; Il était si beau, si envoûtant, si mystérieux. Elle voulait le connaître plus intimement.

Un homme comme lui pouvait aisément voir sa vie détruite par un hacker tel que lui. Il se dit qu’il devrait penser à dénoncer toutes ces sordides magouilles l’un de ses jours.

Il ne savait pas comment il pourrait s’y prendre mais il fallait à tout prix qu’il la sorte de ce milieu sordide ou alors elle finirait mariée à cette abrutie de Saint Jean. Non il ne le permettrait pas. Il devait la protéger. Comme par réflexe, il saisit la main d’Anna sous la table et la serra délicatement. La jeune femme ne montrer aucun signe extérieur de ce qui se tramait mais lui rendit une douce pression et caressa doucement le dos de sa main. Fabien était heureux.

Elle n’était pas l’une de ses conquêtes. Il tenait réellement à elle. En plus de ça elle était vierge. Il allait l’effrayer. Mince ! Il fallait qu’il se rattrape. Il voulait ouvrir la bouche pour s’excuser. Et à sa plus grande surprise Anna se tordit sous lui :
 
“Je suis désolée Monsieur. Je ne connaissais pas les règles, je ferais comme tu le diras."

Elle gémissait sous ses douces caresses et elle en voulait encore plus. Comprenant sa requête silencieuse, il baisse la coque de son soutien-gorge libérant ses deux seins à sa vue. Il quitta ses lèvres pour venir s’occuper de sa poitrine. Sa langue faisait des merveilles sur le corps d’Anna qui se tordait de plaisir sous son amant.   “Fabien … descends en bas.”    Elle avait les yeux fermés et la tête jetée en arrière. En attendant sa requête, il s’interrompit. Il était de nature très dominante et bien qu’il aimait lui donner du plaisir, il n’appréciait pas qu’elle lui ordonne quoi que ce soit.   “Pourquoi tu t’arrêtes ? J’ai dit quelque chose de mal ?” Anna était perdue. Elle le regarda dans les yeux et un éclat d’excitation passa dans ses yeux alors qu’il passa ses mains autour de la gorge de son amante.   “Je vais t’expliquer deux ou trois choses. Le maître ici c’est moi. Tu ne demandes pas, tu supplies et j’accède ou non à ta requête, c’est clair ?”   La jeune femme était bouche bée. Elle se croyait dans un livre de “50 Nuances de Grey. Alors c’est comme ça qu’il était un dominant ? Mon dieu c’était encore plus excitant.

Elle avait peur de séduire un homme qu’elle ne serait pas gérer par la suite.    Anna sortit de ses pensées. Elle se regarda dans le miroir, elle était très satisfaite de ce qu’elle voyait. Elle était plutôt grande, avait de longues jambes fines. Elle avait une petite poitrine mais cela ne la complexait pas plus que ça. Elle était vraiment très jolie avec son teint pâle que ses cheveux bruns faisaient ressortir davantage. Elle avait de jolie yeux bleus et des lèvres roses.    Anna De Vitry était une belle jeune femme.    Elle portait une robe bleu marine évasée qui mettait en valeur sa taille fine. Elle avait attaché ses cheveux dans un élégant chignon pour dégager sa nuque mais ses épaules étaient couvertes. évidemment une fille de bonne famille ne se dénudait jamais.

La jeune femme de 25 ans rêvait de trouver le grand amour et elle se demandait comment et quand cela arriverait. Concernant ses précédentes relations, on ne peut pas dire que cela ressemble à de l’amour. Elle n’avait jamais intimement connu d’homme. ça avait toujours été quelques amourettes sans conséquence et elle n’était jamais aller plus loin que des baisers et quelques caresses.    Elle était totalement vierge et sa condition l’effrayait car elle avait peur de ne pas savoir s’y prendre le moment venu, d’être maladroite. Elle avait peur de séduire un homme qu’elle ne serait pas gérer par la suite.    Anna sortit de ses pensées.

Il avait hâte de la rencontrer, elle serait sûrement là ce soir. Il ne savait pas pourquoi, mais elle lui plaisait. Cette fille lui plaisait alors qu’il ne la connaissait même pas.  Il avait littéralement flashé sur elle et cette soirée était, il devait bien se l’avouer,également un prétexte pour la rencontrer.

Elle se perdit dans ses yeux  et ne put s'en détacher. Son regard était si intense, qu’Anna se demandait si son imagination ne lui jouait pas des tours. Ses cheveux noirs, ses yeux gris et son visage parfaitement sculpté lui donnaient un air irréel. Elle cligna plusieurs fois des yeux et constata qu’elle ne rêvait pas.