Une douleur cuisante torture mes épaules. Je regarde, fascinée, les yeux de l’homme s’agrandir d’effroi. Une écœurante odeur de chair brûlée monte à mes narines, dont je devine, sans m’en alarmer pour autant, qu’elle émane de moi. Il me semble m’élever au-dessus de mon corps, que je vois à présent dévoré par un halo rouge. Enfin, je frémis, puis m’écroule sur la terre détrempée.
Je ferme les yeux. Je ne suis plus que ténèbres et néant.