Critiques de Melton S. Davis (1)
Contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, il ne s'agit pas d'un livre dit "de guerre", mais d'un ouvrage traitant à la fois de diplomatie secrête et de comportements humains face à une situation dépassant les protagonistes de l'action.
"Qui defend Rome", écrit par une plume alerte, nous fait revivre ces 45 jours à la manière d'un thriller: c'est le grand mérite de ce bouquin, on ne s'ennuie pas.
Les personnages, ce sont les hiérarques fascistes, les utopistes socialistes. Autant l'avouer, on ne sort pas de cette lecture avec une opinion améliorée sur le genre humain...
Lâcheté, lâchetés, lâcheté, en un mot comme en cent, voici ce qui caractérise la plupart des personnages. Et plus ils sont haut placés, plus le "passe le ballon à ton voisin" incarne la forme ultime de survie.
Beehhh !
Le plus "sympathique" en l'espèce est finalement Mussolini, et c'est un comble ! Dictateur, dictateur d'ailleurs fatigué, mais un des seuls qui reste presque digne.
Arriver à nous faire ranger du côté de Mussolini par dégoût de tous les autres, c'est assez fort, non ?
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