La haine semblait ne plus avoir de sens et l'amour luttait pour éclater au grand jour. Une partie de moi, chaque jour plus importante, mourait d'envie de la rejoindre, de la serrer dans mes bras et de ne plus jamais bouger. Je ressentais du soulagement, un soulagement infini. Haïr celle que j'aimais avait été l'épreuve la plus difficile que j'aie eu à affronter de ma vie. Et à présent quelque chose me soufflait d'arrêter de lutter, d'arrêter de nager à contre courant ; ma voie avait toujours été claire, mon destin s'appelait Noah.