Ombre penchée
III
L’ombre a ramené dans sa cape
le grand panier de nuit
doublé de blanc songe
et penchée aux anses des lits
compte les yeux clos
Quelle araignée jaillies des pupilles
quelles ramures aux tempes fêlées
de quel frisson de cape l’échine parcourue
devant l’horizon du mur
L’ombre est venue aux mille mains
aux pas de corde
coite dans la ruelle
le souffle de sa bouche comme vent de sable
ou geste de mer
- Que viens-tu faire aux inquiets ?