L'été était accablant, plein de reflets métalliques. Ce poids impalpable n'était pas vraiment dans le ciel, c'était comme si le ciel avait disparu, remplacé par une atmosphère saturée de gris et de bleu. Le soleil avait beau se refléter sur les pierres, les champs et les eaux, il semblait, cet été-là, n'être q'un disque sans rayon, un cercle maladif et lointain, brûlant lourdement dans l'air chaud.