Mia Downing

Elle aimait la manière dont son érection détendait son vagin alors qu’il la pénétrait, la légère brûlure était étrangement érotique, son sexe tressaillait sous l’amplitude de son contrôle. Puis, il s’enfonça plus profondément.
Il lui sourit, un regard empli de fierté, fier d’être le premier.
— Adieu, virginité.
— Adieu, virginité.
Elle était ébahie par la sensation, son sexe profondément en elle, son poids appuyé sur son bassin, une main sur son sein, caressant sa peau. La sensation de brûlure s’évanouit et le besoin s’accrût alors qu’elle contractait les parois de son vagin autour de lui, expérimentant.

Emma sentait chaque picotement sur son téton, entre ses cuisses, à l’intérieur, qui réveillait son intimité. Personne n’avait encore jamais touché ses seins, excepté elle-même, et il était certain qu’elle ne se donnait pas autant de plaisir. Elle se cambra encore plus contre lui, désireuse qu’il serre ses seins plus fort. Peut-être pouvait-il descendre son autre main plus bas, voir si cette dernière lui donnerait un orgasme plus intense que ce que ses propres doigts lui donnaient.

Kate pressa sa bouche contre la sienne une nouvelle fois, ses lèvres inclinées sur celles de Chase, profitant de leur chaleur, de leur forme, de leur douceur. Il passa son bras derrière son dos et autour des épaules de Kate, l’attirant plus près de lui, ses lèvres plus pressantes encore.
Puis, sa langue se glissa entre les lèvres de la jeune femme et elle les ouvrit en poussant un léger gémissement, elle voulait le goûter.

Il avait été incroyablement charmant, gentil, et attentionné toute la soirée, étant aux petits soins pour elle et lui laissant choisir les morceaux de pop-corn qui avaient le plus de beurre. Elle avait vraiment envie de lui. Elle voulait encore ses mains sur ses seins, sa bouche explorant son corps. Elle voudrait probablement lui faire l’amour s’il se réveillait, mais elle était vraiment nerveuse à cette perspective.

Il était parfaitement immobile, observant Kate de son regard perçant, ses traits si parfaits. Elle se sentait comme une biche prise dans les phares d’une voiture.
Cet homme avait tous les droits de lui en vouloir. Elle l’avait blessé dans son ego, et même si elle pensait qu’il méritait tous les problèmes que cela avait engendrés, il ne méritait pas le mal de tête assourdissant dont il avait souffert le lendemain.

Si elle devait perdre sa virginité, elle pouvait au moins être belle. Avec un peu de chance, il ne voudrait pas aller au restaurant ou dans un autre lieu trop chic, car elle n’avait pas eu le temps de faire de grosses emplettes. Mais maintenant qu’il lui avait donné accès à son nouveau compte bancaire, elle pouvait s’offrir des parures qu’elle n’aurait jamais pu s’acheter sous la coupe de son père.

L’attirance sexuelle était toujours là. Son sexe s’était raidi dès qu’il l’avait vue s’entraîner avec Jake, ce qui était vraiment inhabituel. Il ne mêlait pas travail et plaisir. C’était clair. Son membre, cependant, avait oublié cette règle alors que le sang battait dans ses veines, réveillant la seule partie de lui qui n’avait pas besoin de remarquer la présence de la jeune femme.

Sa langue frôla timidement celle d’Alexander, l’acte se transformant immédiatement en une décharge de plaisir qui lui traversa la colonne vertébrale jusqu’au bas-ventre. Il émit un grognement de satisfaction qui résonna dans la gorge de la jeune femme. Son baiser se fit plus profond, plus assuré et plus demandeur. Sa langue guidait celle d’Emma dans un ballet de mouvements.

— J’aime les armes à feu et le tir. Cela implique un peu de physique, même si mon corps ne fait pas ce qu’il devrait faire. Courir ne me dérange pas, mais je déteste lorsqu’ils me font porter tout cet équipement et qu’ils m’obligent à courir avec lui. Jake adore ça. C’est encore plus pénible. J’aime le combat rapproché, même si Jake me bat également à ça.

Elle était aussi intelligente qu’il était doué comme tireur embusqué, et cela le faisait presque jouir de savoir que son cerveau bouillonnait d’idées. Elle pouvait installer des bombes dans son bureau, dans sa voiture et même dans son stylo sans qu’il s’en doute le moins du monde,et ne laisser aucun dommage collatéral. Elle était bonne à ce point-là.