La scientifique qu'elle est sait qu'au moment précis où elle entamera la coupe, l'arbre condamné se mettra à transférer son capital chimique à la terre pour que ses voisins l'absorbent. Tous ses précieux pesticides et composés antifongiques, tout son nitrogène et son phosphore seront distribués via le réseau fongique de la forêt, une sorte d'héritage familial, un dernier acte de charité au plus pur sens du terme. (P.566)