En vieux routier de la subvention, il se trouvait à l’aise depuis longtemps déjà dans des situations où l’argent d’autrui et ses propres motivations ne concordaient pas exactement. C’était là le côté cynique de la vie universitaire : dans quelle mesure avait-on financé la recherche fondamentale parce que susceptible de guérir le cancer ? Tout bon chercheur promettait n’importe quoi pour obtenir ses subventions.