Tout est flammes et pulsions. Tout est empoisonné d’une clarté aveuglante, lancinante, et elle appelle la nuit de ses vœux comme un voyageur perdu dans le désert implore le ciel pour trouver de l’eau. Le monde est tout aussi dépourvu d’obscurité que le désert est privé d’eau. Il n’y a pas d’obscurité dans la pièce aux volets fermés, pas d’obscurité derrière ses paupières. Il n’y a que des degrés plus ou moins aigus de brillance. Une fois qu’elle est entrée dans cet univers de lumière implacable, les voix se font entendre.