Michael Jenkins

Quelques années après la deuxième guerre mondiale, un jeune anglais dont l'école a fermé pour cause d'épidémie, est envoyé dans le nord de le France, chez ses "tantes". A quatorze ans il n'est pas très sur des liens familiaux qui le relie à cette famille, il débarque alors dans un petit village perdu des Flandre. Ici c'est un univers de femmes qui en a vu de dure avec les deux guerres traversées. Les hommes n'en sont pas revenus, à part l'oncle Auguste. Une grande famille dirigée par tante Yvonne, qui a sacrifié sa vie privé pour garder le domaine familial. Petit à petit Michael va découvrir ce monde au travers des membres de cette famille et les secrets qu'ils gardent au fond d'eux.

Une galerie de portrait nous permet de découvrir tout en douceur les dessous d'une famille bien sous tout rapport. A chacun son petit secret, sa révélation. Une écriture tout en douceur nous nous faire découvrir les familles comme il en existait il y a pas si longtemps, il y règne une atmosphère, une douceur de vivre qui de nos jours sont révolus

Un adolescent relate les moments privilégiés passés auprès de vielles demoiselles lors d'un séjour estival dans leur vaste demeure.

Elles sont quatre soeurs, appelées les " tantes " qui vivent depuis toujours dans la maison familiale accrochée à flanc de colline . Chacune lui confie des souvenirs, des anecdotes et des petits secrets qui dévoilent l'histoire de leur famille. En vadrouillant au travers de l'immense domaine , en flânant dans le parc du château, son potager, sa prairie, sa pièce d'eau, ses bouquets d'arbres, il découvre les charmes de la belle campagne flamande qu'il dépeint avec une nostalgie pleine de tendresse.

Cet adolescent qui n'est autre que Michael Jenkins lui même, a réellement séjourné chez les demoiselles de Jenlis dont l'une était une des grandes amies de sa mère et devenu adulte, il a continué à fréquenter la famille. Même s'il s'agit d'un roman, les personnages sont réels et s'il ne nomme jamais ni la propriété ni le village qui servent de toile de fond à ce roman, le lecteur qui connaît un peu la région, reconnaîtra sans peine la ville de Cassel et le domaine de l'Hamerhouck qui appartient à la famille de Jenlis depuis le 19ème siècle.

Roman autobiographique, Un été dans les Flandres fait partie de ces récits pleins de douceur que l'on souhaiterait faire durer le plus longtemps possible.

Les "tantes" de Michael Jenkins sont toutes plus excentriques les unes que les autres. Chacune possède sa personnalité et elles nous sont présentées dans des chapitres bien distincts.

Un été dans les Flandres, ce n'est pas seulement une histoire de famille : le roman regorge également de descriptions magnifiques d'une époque où tout était paisible et où la vie se déroulait simplement...

Un grand moment de nostalgie !