À une époque, nous fréquentions les mêmes amphis et nous vivions dans les mêmes dortoirs, nous nous saoulions dans les mêmes bars et vomissions sur les mêmes pelouses. On vivait presque les uns sur les autres, on se connaissait comme seuls se connaissent des amis qui partagent leur quotidien. Et si on se plaisait à voir notre passé commun comme une ancre qui nous empêcherait toujours de dériver trop loin, le fait était que chacun de nous avait changé. Et même beaucoup, peut-être.