Citations de Michel Bôle-Richard (33)
Ce livre n’est ni un pamphlet, ni une œuvre polémique : il s’appuie sur des réalités et des faits concrets sans autre prétention que de livrer un constat. C’est aussi un cri d’alarme pour la survie d’Israël et le légitime accès de la Palestine à son destin de nation
vu le poids de Washington sur la scène internationale, il est peu probable qu’un mouvement international se lève pour faire pression sur Israël comme ce fut le cas en Afrique du Sud.
Et pourtant, Israël ne se prive pas, pour sa part, d’avoir recours aux sanctions et au boycottage lorsqu’une décision lui déplait.
lorsque la Palestine avait fait son entrée au sein de l’Unesco, les États-Unis, en guise de représailles, avaient coupé leur financement à cette organisation. Pourtant, il ne s’agissait que de reconnaître le droit légitime du peuple palestinien à défendre son héritage, sa culture et son éducation.
Les islamistes ont patiemment construit leur popularité et leur implantation dans la société palestinienne grâce notamment à leur assistance aux plus défavorisés.
la différence que l’objectif des Blancs d’Afrique du Sud était d’exploiter les non-Blancs, tandis que celui des sionistes reste d’expulser les Palestiniens.
il est plus difficile de déterminer le moment exact du décès.
- Deux jours ? Trois jours ? Une semaine ?
- Je n'aime pas jouer aux devinettes.
Aucun État d’apartheid dans le monde n’a duré sans s’écrouler après quelques années…
David Grossman : « La carte des colonies contredit la carte de la paix » et « il n’y aura pas de paix si elle ne nous est pas imposée »
La « judaïsation » est en marche. Elle ne fait que commencer. En l’espace de quatre ans, près de 700 000 émigrés juifs s’installent sur les terres conquises.
Aux yeux de beaucoup, la création d’un État palestinien digne de ce nom apparaît très improbable, pour ne pas dire impossible. Pour y parvenir, il faudrait qu’Israël renonce à une série d’exigences que les Palestiniens ne peuvent accepter. Il faudrait d’abord et avant tout démanteler une bonne partie des colonies, ce qu’aucun pouvoir israélien n’est prêt à faire. Parce que la volonté n’existe pas et que, si elle existait, n’importe quel gouvernement volerait en éclats puisqu’il s’agit toujours de coalition en raison du type de scrutin à la proportionnelle à un tour, qui aboutit à une atomisation des voix et à la représentation à la Knesset d’une multitude de partis.
« Israël a créé le droit au retour pour les Juifs du monde entier, mais le refuse aux Palestiniens »,
le territoire de l’État juif ne cesse de s’accroître. Il occupe désormais 78 % de la Palestine historique. Et ce n’est pas fini, si l’on prend en compte les terrains grignotés par le mur de séparation ou « barrière de sécurité », comme l’appellent les Israéliens,
a écrit Albert Einstein, le 25 novembre 1929, dans une lettre à celui qui sera le premier président de l’État d’Israël de 1948 à 1952, Chaim Weissman : « Si nous nous révélons incapables de parvenir à une cohabitation et à des accords honnêtes avec les Arabes, alors nous n’aurons strictement rien appris pendant nos deux mille années de souffrances et mériterons tout ce qui nous arrivera. »
« Accepter un Iran nucléaire, c’est comme accepter l’élection d’Hitler en 1933. Un Iran nucléaire, c’est Hitler avec l’arme nucléaire. »
« Nous avions la terre. Les Blancs sont venus avec leur Bible et nous ont dit : “Fermons les yeux et prions”. Lorsque nous les avons rouverts, ils avaient pris la terre et nous avaient laissé la Bible ».
si, demain, il n’y a pas d’État palestinien, Israël deviendra un État binational avec tous les risques de renforcement encore plus prononcé d’un système d’apartheid qui ne veut pas dire son nom. Tel est l’enjeu.
Pourquoi la communauté internationale qui s’est levée contre l’apartheid en Afrique du Sud reste-t-elle sourde face aux injustices commises dans les territoires occupés, à l’accélération de la colonisation, au mépris des traités internationaux ? Israël est-il un État à part, au-dessus des lois ?
Depuis toujours, Israël a tout fait pour réduire les Palestiniens à une quantité négligeable, en tout cas pour éviter leur accroissement.
Qu’ils soient de Cisjordanie ou de Jérusalem, les Palestiniens ne peuvent utiliser l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv car ils n’ont pas de passeport israélien. Ils doivent se rendre à Amman en Jordanie, franchir la frontière par l’un des trois points de passage et, pour ce faire, affronter toutes les tracasseries administratives imposées par les autorités israéliennes.
« La loi doit être respectée, quelles que soient l’identité, la race, la résidence et la religion »