La vie était très bon marché. Il suffisait d’aimer le poisson, les huîtres, la langouste ou le homard. Essaouira, c’est la pêche. Même le homard y est pour rien sur le port, à la criée, au retour des bateaux. Quant au logement, la médina et la casbah sont remplies de maisons à louer pour une bouchée de pain. Très belles avec leurs portes ouvragées, leurs dédales d’escaliers et de niveaux différents. Rien à envier en matière de pittoresque et de goût aux vieilles maisons de La Ponche à Saint-Tropez. Avec cet avantage supplémentaire de n’être pas encore à la mode. Et donc, ni frelaté ni cher.