Automatiquement, les hippies avaient amené avec eux à Essaouira leur lot habituel de parasites. Trafiquants, revendeurs. Et spécialistes de « l’or rouge ». À savoir, le trafic du sang. Le formidable réseau mondial qui consiste à acheter le sang de ceux qui n’ont rien d’autre à offrir. Les miséreux de l’Inde ou de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud. Et les drogués. Il y a un tel manque de sang et de plasma dans les hôpitaux du monde entier que les laboratoires et les banques du sang se sont organisés. Ils payent des démarcheurs pour les fournir. Une affaire florissante pour ces derniers.