l’absolue poésie…
Aussi l’absolue poésie
est-elle l’accueil du silence.
Sa demeure hors les mots
en la nuit du dedans-sans-dehors
dans l’Indéterminé
Aussi l’absolue poésie
échappe-t-elle
à l’emprisonnement de la langue,
aux épaisseurs de ses murs,
à la fausse profondeur de ses ombres
Aussi l’absolue poésie
est-elle aussi virginale
aussi silencieuse
que la mort toujours présente
à la racine aveugle du regard
Notre propre infini nous échappe