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Critiques de Michel Graindorge (2)
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La promenade des Récollets

Le titre : « La promenade des récollets », est un chemin qui borde la rivière la Vesdre en la ville de Verviers (au NE de la Belgique pour les français) lieu ou Michel Graindorge aime se promener pour prendre du recul vis-à-vis de ses situations de vie, où il prend le temps de se poser des questions et de tenter d’y répondre.



Michel Graindorge nous livre une autobiographie d’une partie de sa vie délimitée par ses années de scolarité à Verviers.



Son père était gardien chef à la prison de Verviers, sa mère une épouse aimante et une mère dévouée, consacrant tous son temps au bien être de la famille. Tous les deux étaient des chrétiens pratiquants.



M.G. avait une sœur assez bien plus âgée que lui, qui a épousé un belge travaillant au Congo. Elle s’en est donc allé dans un pays lointain par amour.



M.G. a suivi les cours de secondaires supérieures chez les Jésuites. Parmi les élèves, il était un élève brillant mais plutôt solitaire. Il avait deux amis, André qui est devenu prêtre, Jacques se destinait aux études d’ingénieur mais le projet n’a pas abouti, car Jacques a été tué dans un accident de la route à Stockholm. A cette suite, M.G. a beaucoup réfléchi au sens de la vie, de la mort, de l’existence de Dieu.



Alors que Michel était en Rhétorique, il se plaignait de grosses fatigues. Les examens médicaux ont décelé un poumon voilé. Il avait la tuberculose mais a pu terminer son cycle d’étude. Ses parents le déposeront dans un sanatorium où il sera soigné plusieurs années. A propos de sa maladie il dit ceci : « On mourait beaucoup de la tuberculose au siècle dernier et, même, il y a vingt ans, mais la découverte des antibiotiques a fait reculer sensiblement la maladie. Je devrai garder longtemps le lit, je recevrai chaque jour une piqûre et prendrai quotidiennement plusieurs médicaments ».



Lors de ses études secondaires, il empruntait régulièrement des livres à la bibliothèque communale. Il a lu, entre autres, Daniel-Rops, Renan, Guignebert, Sartre, Gide, Valéry, Werther Goethe, Rimbaud, …



En postface de l’éditeur :

Trente ans après, il nous a semblé intéressant de faire un rapide portrait de l’homme qu’est devenu l’adolescent des années 50.



Que sont devenus les espoirs qu’il nourrissait, les orientations qu’il dessinait, les interrogations qui le tourmentaient.



Le connaissant, Michel Graindorge est resté fidèle aux grandes orientations qu’il prenait ou était prêt à prendre en 1958.



Engagé au plan professionnel comme avocat, il reste dans la vie un militant ayant le souci du petit, du laissé pour compte. Il est aussi l’homme des grandes causes. Il est toujours hanté par ses interrogations sue Jésus-Christ, sur la foi. Il est toujours en recherche.



Son histoire d’homme adulte est aussi passionnante que celle décrite de son enfance et de son adolescence.



Nous avons voulu introduire ces quelques lignes pour que le lecteur puisse juger de l’importance de l’adolescence et la manière dont elle oriente la vie.



J’ai trouvé sur internet des liens d’archives où sont révélés des étapes intéressantes de la vie de M.G., surtout sa période au barreau de Bruxelles. Des liens m’ont également amené sur une pièce de théâtre coréalisée par deux personnes dont la fille de feu Maître Michel Graindorge. J’aurais aimé prendre des notes sur ces éléments en relecture mais je ne les ai plus retrouvés. M.G. avait dit à sa fille tu feras quelque chose sur moi. La fille a honoré le souhait du père.



Un jour, ce devait être vers 2010, je ne sais plus au juste, je venais de Bruxelles et par l’autoroute j’allais sur Namur. J’ai décidé de sortir de l’autoroute avec le souhait de vérifier si je n’avais pas oublié quelque chose. J’ai pris la bretelle d’autoroute à Overijse et avant de m’arrêter, j’ai vu une dame affalée devant son volant et me suis dit que la personne en cet endroit inhabituel a peut-être eu un malaise et que je me devais d’intervenir. J’ai frappé à la vitre et la dame épuisée est sortie d’un profond sommeil. Vu que j’étais en région flamande, je me suis adressée à elle en flamand, langue que je métrise fort mal. Excusez-moi, cela va-t-il, Vous n’avez pas un malaise. Non pas du tout, j’attend mon mari, nous sommes divorcés et nous échangeons aujourd’hui la garde du chien. J’ai bifurqué sur le français car j’avais affaire à une francophone qui a été sensible à mon geste. C’était l’épouse de Maître Graindorge. Alors, je lui ai dit avoir lu avec délectation « La promenade des récollets » et l’avoir entendu avec grand intérêt alors qu’il était interrogé durant une heure à la RTBF dans l’émission de Michèle Cédric. Elle était aux anges de m’entendre parler positivement de son mari. Un souvenir donc qui est resté gravé dans ma mémoire.



Il y a des choses périmées et sans intérêt qui reste sur internet et d’autres intéressantes que l’on n’arrive plus à retrouver dont cet interview de Michèle Cédric. L’interview en question, je l’avais enregistré sur bande magnétique VHS. Une fois mon lecteur hors d’usage, j’ai jeté toutes mes cassettes à la poubelle.



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La promenade des Récollets

VoIci un extrait de presse paru en 2015 lors du décès de Michel Graindorge en 2015 . Il avait 75 ans.

Michel Graindorge devient une figure marquante du barreau et aime à prendre la défense de personnages controversés, comme Pierre Carette membre des CCC, le Père Samuel ou le leader syndical Vincent d'Orazio. 



Il a été aussi l'avocat des familles des victimes des tueries du Brabant, qui fut l'une des grandes causes de sa carrière. L'homme n'a d'ailleurs jamais été à cours de formulations chocs lors de ses apparitions dans les médias.

Personnellement je ne m intéressais pas à cette époque à l actualité et je pensais simplement que c était un avocat médiatique. Il était volontiers cité en Belgique comme le Jacques Vergès style belge.

VoIci pourquoi j ai l occasion de vous parler de lui au travers de ce livre que j ai eu la chance d acquérir dans une brocante assez récemment.

Mes yeux se portent sur un livre d une centaine de pages portant comme titre La promenade des Recollets dont l auteur est Michel Graindorge.

Achat immédiat . Les Recollets c est un chemin que j empruntais dans mon adolescence pour rejoindre la petite ville de Verviers et l auteur est un avocat connu mais pourquoi écrit il sur Verviers ? Je sais qu' il ne provient pas de notre région.

J y apprends qu' en effet il n'était pas du tout de cette ville mais que son père avait été nommé Directeur de la Prison ce qui l a amené dans un nouvel environnement au moment de son adolescence. Il était donc en découverte de tous les endroits.

Ce livre il l a ecrit bien apres l époque décrite mais à la lecture

j'ai éprouvé beaucoup de nostalgie par rapport aux descriptions des endroits que je fréquentais et qui n existent plus.

Je crois même qu' étant donné qu'il était arrivé dans la ville depuis peu il avait un regard plus observateur qu'un autre.

J aurais eu du plaisir à le faire lire à mes parents si j avais eu la chance de le découvrir plus tôt !

Au terme de cette lecture je suis devenue admiratrice de cet avocat et je tiens à ce livre très profondément.

J ajoute que la Promenade des Recollets doit son nom à une Église de ce nom située à sa fin et récemment j ai entendu que le carillon était désormais remis en fonction et que l on pourrait y entendre de la musique de Pierre Rapsat et de Jean Vallée des natifs de Verviers également.

Je conclus avec énormément de nostalgie par rapport au Verviers de mon adolescence .



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