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Citation de Cielvariable


Que Dieu me pardonne, qu'il me pardonne les sacrements que mes mains ont pu bénir. Qu'il me pardonne. (Temps) Je ne comprenais pas la force qu'il y avait entre vous. Cette force qui vous avait fait surmonter le fouet, le reniement d'un père, les humiliations publiques, la mort d'une mère, l'abandon d'une vie meilleure ailleurs, d'une richesse ailleurs... Cette force qui vous menait jusqu'à la mort. Je croyais pouvoir posséder cette force en fuyant avec vous mais… tu m'as refusé jusqu'à la dernière seconde pour le Feluette. (Il monte sur la scène) J'ai réussi à ouvrir la porte du grenier. Tout était en flamme. Vallier et toi, vous étiez enlacés, agonisants. Je me suis approché de toi… Je t'ai séparé des bras de Vallier et je t'ai traîné à l'abri du feu. Je suis retourné pour chercher Vallier… mais tout près de lui… les "jamais", que tu avais prononcés, se répétèrent avec violence. "Jamais Bilodeau ! Jamais ! Jamais !". J'ai fait demi-tour... Je l'ai laissé là... J'ai refermé la porte. C'était Sodome qui brûlait et j'étais Dieu qui vous punissait en te laissant vivre, en laissant mourir Vallier.
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