Ce soir là, tout le monde était gai. L’air était à la fête, on sentait une camaraderie qui s’installait.
J’avais déjà éprouvé ça dans les louveteaux… c’est ce qu’on appelle « la vie de camp. »
On est là, au milieu de nulle part, avec un groupe de gens qu’on aime, et tout à coup, on n’a plus pied, sans s’en rendre compte, on se retrouve dans une bulle, et le reste du monde n’existe plus… nous et notre environnement formons un seul bloc.
C’est un sentiment unique.