Pourquoi irais-je toucher du doigt le bout du monde alors que beaucoup plus près j’ai tant de choses sous la main pour être parfaitement heureux ? Du moins aussi heureux qu’ailleurs. Qu’irais-je chercher au loin, quand il me suffit de m’asseoir sur le talus d’un sentier de mon canton pour voir, sentir, écouter, toucher, deviner le monde et faire le compte de ses beautés à profusion ?