Et après tout, j'écris ce journal pour moi. Personne d'autre ne le lira jamais. Je saurai donc toujours où j'en suis, quelle période de ces cinquante ans je décris et pourquoi. Et si je mélange tout, ce qui est vrai et ce que j'ai imaginé, ce n'est pas grave, c'est juste un trop-plein que je déverse sur le papier pour m'en débarrasser. (p. 37)