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Citation de martineden74


Candidat lui aussi, Francis Jourde (qui était comptable et ancien membre de la Commune) répond, évoquant le jeudi de la Semaine sanglante, le 25 mai, sur le boulevard Voltaire :
Je ne viens pas ici me poser en héros, mais j’affirme que j’ai fait mon devoir. Je m’étonne d’entendre émettre ces insinuations à deux pas de ce boulevard Voltaire [la réunion a lieu rue Oberkampf] où se sont passés tant de faits qui sont dans toutes les mémoires. Qui marchait à la tête des deux cents hommes qui se dirigeaient vers le Château-d’Eau ? Les bourgeois Delescluze et Jourde. Qui rencontrèrent-ils en route ? Le bourgeois Vermorel, frappé à mort et frappé aussi bien par les calomnies de ses amis que par les balles versaillaises. Et qui soutenait le bourgeois socialiste Vermorel ? Deux ouvriers, Avrial et Theisz. Ce jour-là, citoyens, il n’y avait ni bourgeois ni ouvriers, il n’y avait que les défenseurs de l’idée socialiste unissant leurs efforts et mêlant leur sang.

Tous les bourgeois et ouvriers qu’il nomme étaient des membres de la Commune…
On peut donc s’étonner de lire, dans la préface d’une réédition récente des Réflexions sur le mouvement communaliste et sous la plume d’un historien aussi respecté que Jacques Rougerie, que Gustave Lefrançais, élu du IVe arrondissement, « est un des rares membres de la Commune qu’on trouve sur les barricades pendant la Semaine sanglante ».
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