Je crois que j'ai toujours été seule. Je me suis toujours contentée de rencontrer des gens de hasard.
Chaque matin, avant d'entrer aux Galeries Centrales, je faisais un bref passage au café d'en face.
Debout, au comptoir, je dégustais un express. Autour de moi, les visages étaient familiers. On se saluait sans savoir quoique ce soit les uns des autres.
Les minutes nous étaient comptées, on allait bientôt courir au boulot. C'était chaleureux. Dehors, on entendait la ville surexcitée.