Au début de la révolution, je revins à Pétrograd.
Le passé ne m'inspirait aucune nostalgie. Au contraire, je voulais voir la Russie nouvelle, moins triste que celle que j'avais connue. Je voulais voir autour de moi des hommes sains et florissants, et non des gens comme moi, enclins au cafard, à la mélancolie et à la tristesse.
Je ne me sentais pas en désaccord avec la société nouvelle. Néanmoins, le même ennui qu'autrefois s'empara de moi.