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Critiques de Milan Dargent (11)
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Popcorn

Brèves d'un enfant des années 70, sous forme d'un abécédaire.

La plupart des entrées ne me parlent pas, question de génération (je n'ai pas la moindre idée de ce que peut être un Glup's, par exemple). Mais là où Goscinny avait su trouver un ton intemporel avec son Petit Nicolas, Milan Dargent m'a laissée au bord du chemin.

Certaines entrées sont drôles, mais pas tant que cela. En revanche d'autres sont franchement lourdingues ("Nems Voir : Canigou", p.78 - sérieusement, on en est encore là ?).

La lecture n'est pas désagréable, mais elle m'a semblée un peu vaine.

Vite lu, vite rendu, vite oublié.
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Le club des caméléons

Petits portraits de personnages célèbres ou non, qui ont marqué la vie du narrateur. De Jean-Paul Belmondo à Marion ou Isidore. Le tout accompagné d'un texte sur le Club des Caméléons fondé par le narrateur, son frère et une ami. Quelques bons portraits, mais dans l’ensemble ce texte ne laisse pas de grands souvenirs.
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Le tournant de la rigueur

Milan dargent nous entraîne dans les années 80 et nous livre l'histoire d'une bande de jeunes rêvant de percer dans la musique. Idolâtrant les Velvet et consort, ces jeunes représentent un style de vie durant les 80's dans laquelle toute une génération pourra se reconnaître. Plaisant, écriture simple et sans fioriture même si le roman s'oublie très vite...

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Le tournant de la rigueur

Un petit bouquin qui se lit très rapidement mais qui malgré cela, reste vain et ennuyeux. Le pitch est plutôt sympathique : l'histoire d'un groupe de rock monté dans le Lyon des années 80 par des jeunes fans de rock, allant de galère en galère (la tournée ratée, les chansons ratées, le charisme absent, bref le manque de talent). Quelques détails sont rigolos, comme la théorie des 6 écoutes d'un disque, nécessaires pour savoir si le disque compte ou pas, pour soi, et pour la Grande Histoire du rock. Mais à part un dernier chapitre bien vu, celui de la désillusion des jeunes, retombés aussi bas que le rock du milieu des 80 et ses pantins du Live Aid, on nage dans une écriture plate, ambiance Club des 5, ponctué de namedropping de groupes de rock pour se faire un socle un brin initié. A la limite de la naiveté de certains romans ados.
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Le club des caméléons

Plutôt que de se définir soi-même, démarche habituellement adoptée, le narrateur raconte son enfance à travers les portraits de ses amis, copains et idoles. Au début, les premières amitiés sont le chien de la famille et les petits camarades de maternelle, mais l’engouement du garçon le pousse, dans les années soixante-dix, vers David Bowie, Lou Reed et le rock’n’roll underground, sans compter sur sa période casse-cou durant laquelle il fonde un club, le Club des caméléons…



Le narrateur nous entraîne dans les méandres de l’enfance, passant des émerveillements aux crises de l’âge adulte. Avec une maîtrise parfaite de l’ironie, Milan Dargent a produit une sorte de one man show écrit, dans lequel se compose le portrait d’un jeune homme au parcours normal : un peu délinquant, paumé, loufoque et idéaliste, il repousse les limites sans jamais se séparer du ton caustique.



Si l’enfance qu’il raconte n’est pas palpitante en soi, elle donne l’impression d’être sincère et réaliste ; et c’est surtout la construction du roman qui en fait son originalité. À partir de textes épars, composés de quelques pages seulement, le fil rouge sur l’identité et la naissance du goût se forme et donne une unité à l’ensemble. En même temps que les amitiés se nouent, ou au contraire, se dénouent, la personnalité du narrateur émerge de l’enfance, anonyme et trop nourrie des choix parentaux...



L'intégralité de la critique sur mon blog :

http://www.bibliolingus.fr/le-club-des-cameleons-milan-dargent-a80136630
Lien : http://www.bibliolingus.fr/l..
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Le tournant de la rigueur

Un livre fin, sensible et super drôle sur ce moment délicat que constitue la fin de l'adolescence, de cet âge où tout est possible (et surtout le meilleur), et le virage qu'on négocie alors à force de compromis pour entrer dans l'âge adulte… L'auteur, fan de rock de toute évidence, nous entraine dans le monde des années 80 où, comme une certaine gauche à l'époque, le principe de réalité l'a contraint à abandonner quelques illusions. On imagine que c'est du vécu ! Je n'ai pas connu ces années et ne suis pas fan de rock, mais ce livre m'a parlé de bout en bout, j'ai adoré et je pense enchainer avec les autres ouvrages de cet écrivain. Une découverte !
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Hot Stuff : Les Rolling Stones en 18 leçons

C’est un livre drôle et érudit, plein d’anecdotes et de références que nous offre ici (enfin, façon de parler…) la maison d’édition Les Mots et le reste, spécialisée entre autres dans les ouvrages musicaux.



Le sujet peut paraître trivial : Qu’ajouter encore sur l’auto-proclamé (et avec raison) « Plus grand groupe de rock and roll du monde » ? Eh bien l’auteur Milan Dargent (joli nom) a choisi de prendre le parti d’allier histoire et légende, mythe et réalité. Alternant les anecdotes croustillantes et les analyses doctes, ce gamin sexagénaire (mais ne le sommes pas tous un peu lorsqu’on est fan ?) a créé un livre hybride, mal fichu, entre passion et critique, mais hautement jubilatoire. Citant des personnages aussi éloignés de l’univers Stonien que Blaise Pascal ou Guy de Maupassant cet édudit-rock survole son sujet en profondeur, si tant est qu’un telle chose soit possible, « Qui aime bien châtie bien », dit-on, et il faut évidemment beaucoup d’amour pour égratigner sans abîmer. Livre-jalon, décortiquant la fabuleuse trajectoire des Stones de 1962 à nos jours, donc 60 ans, l’âge de l’auteur, tout l’univers des cinq rebelles britanniques férus de musique américaine (blues, R’n’B, Soul, jazz parfois, country parfois) ont plus que tout autre groupe personnifié une musique qui, espérons le, n’est pas près de s’éteindre, et ce livre leur rend plus que justice.
Lien : https://www.lejazzophone.com..
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Le tournant de la rigueur

1983. Lyon. Les Futuristes sont les étoiles montantes du rock hexagonal. Enfin rock…, «Soleil sombre », le morceau avec lequel ils sont censés casser la baraque a bien l’air de sonner un peu new wave sur les bords. Et puis, futures stars, il faudrait tout de même qu’ils se donnent les moyens de leurs ambitions. Car, s’il est une chose dont ils ne manquent pas, c’est bien de l’ambition, pour le reste, ce serait plutôt les rois de la lose. Sur scène, le trio est mauvais, s’acharne à faire des reprises ratées de titres inconnus du Velvet, et en studio, c’est pire. Julien le gratteux est malade rien qu’en respirant de l’herbe, Guillaume son frangin chanteur n’arrive à choper aucune minette. Leur tournée espagnole se révèle n’être qu’une seule date payée en bières et quand Libé cite enfin leur nom dans un article, ils deviennent les Futirustes…



Milan Dargent s’amuse, et nous avec, à faire souffrir ses anti-héros. Comme les 80’s qu’ils incarnent, ils sont prétentieux, superficiels, avides de succès facile, donneurs de leçons. En décembre 83, les Futuristes font leur ultime répèt et sont passés très loin de la gloire qu’ils étaient sûrs d’atteindre. Ils s’écrasent la gueule aussi vite qu’on a su que les 80’s ne tiendraient pas leurs promesses. Sans en dresser un catalogue indigeste, et surtout sans nostalgie, l’auteur fait une peinture plutôt subtile et très drôle d’une époque que beaucoup ont préféré vite oublier : « Rien n’avait vieilli aussi vite que les années quatre-vingt, les bacs des soldeurs pullulaient de « Let’s Dance » et « Avalon », sans parler des disques de Tears for Fears, Yazoo et autres Eurythmics, que vous pouviez acheter pour un ou deux francs, mais que vous n’achetiez quand même pas ».



Quand Mitterrand, en mars de cette même année, a déclaré qu’il fallait prendre « le tournant de la rigueur » et annonçait une politique d’austérité, ses mots ont sonné comme la mort de l’espoir du changement tant espéré. Rien n’allait durer, décidément. Pas même le rock, selon Guillaume qui constate son décès, en 1985, alors qu’il regarde la retransmission du concert du Live Aid où « chaque célébrité devait être clairement identifiée du public et était tenue, pour ce faire, d’interpréter ce pourquoi le public l’avait rendue célèbre (…) et produisait sans le vouloir une espèce de condensé de sa musique, un résumé, un jus, un jus de musique ». Décès confirmé à l’écoute du dégoulinant « We are The World », où « il ne s’agissait plus d’un quart d’heure mais de dix secondes octroyées à chaque intervenant, et que peut faire Bruce Springsteen en dix secondes sinon limiter sa propre interprétation à dix secondes de Bruce Springsteen, réduite ainsi à un beuglement ridicule ».



Ceux qui ont survécu, vengés, ne pourront que ricaner à l’évocation perfide de ces fichues années quatre-vingt, où « le rock portait des baskets argentées et un slim léopard, un bandana fluo masquait son début de calvitie et quand il avait encore des cheveux, ceux-ci passaient leur temps chez le coiffeur à se teindre en jaune citron et à essayer toutes les formes de brushing ; il jouait d’un saxo rutilant tandis que deux choristes noires en short sautillaient sur place, comme des joggeuses bloquées au feu rouge. »



Haha !
Lien : https://blackrosesforme.word..
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Le club des caméléons

La maison d'éditions du Dilettante a toujours le chic de trouver et de publier des auteurs qui amènent un vent frais dans le paysage culturel du moment.

Il en va ainsi pour ce petit livre de même pas 150 pages "Le club des caméléons". En lisant le titre, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un rapprochement avec un autre livre dont le titre évoque un club, celui des éplucheurs de patates...Mais je m'égare...

Donc revenons à nos caméléons et plus précisément à ceux de Milan Dargent !

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire les 25 tableaux composant cette autobiographie (si si, ce livre, même si la trame n'est pas celle habituellement suivie par les auteurs racontant leur vie, est bien classé dans les autobiographies) car le texte bien balancé sonne juste; l'écriture est fluide, fraiche et combien précise dans le rappel des personnages évoqués.

Je dois avoir sensiblement le même âge que l'auteur (oui, je sais, cela fait un peu ancien combattant que les jeunes de vingt ans ne peuvent pas connaître) car la plupart des personnages convoqués ont sévi pareillement sur la scène de mes années collège voire lycée.

Lire "Le club des Caméléons" s'est un peu comme rechausser ses Kichers, balancer sa musette kaki par dessus son épaule et emprunter la machine à remonter le temps !
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Le club des caméléons

Ce livre est excellent. On entre tout de suite dans l'histoire. À lire d'urgence. Bravo Milan Dargent.
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Le club des caméléons



La quatrième de couverture avait vraiment l'air alléchante mais j'ai très vite déchanté,.

C'est une autobiographie dans laquelle on passe d'une tranche de vie à l'autre, jallonée par la présentation d'une succession de personnages anecdotiques sans grand interêt. Je me suis profondément ennuyée en lisant ce bouquin.



Pourtant les magazines ainsi que les blogs ne tarissent pas d'éloge à son sujet. Il est en effet décrit comme cocasse, rafraîchissant et nostalgique... le lecteur serait ainsi plongé dans ses propres souvenirs de jeunesse ! Peut-être n'ai-je pas encore assez de jeunesse derrière moi



Avis aux amateurs !
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