De cinq heures du matin à neuf heures du soir les haut-parleurs crachaient une musique hurlante. Elle avait envie de pleurer, mais la musique était gaie et on ne pouvait y échapper nulle part, ni aux waters ni au lit sous la couverture, il y avait des haut-parleurs partout. La musique était comme une meute de chiens lâchés sur elle. Elle pensait alors que l’univers communiste était le seul où régnait cette barbarie de la musique.