C'était bien, de cuire un œuf à la coque tous les matins et d'aller en car à la mer et de chercher des copains dans la chaleur étouffante, à l'heure du déjeuner, quand il y avait des nuages et de se faire brosser les miettes et arranger les cheveux, et de se faire aider à trouver l'autre manche de se frotter sur celle du voisin pour y prendre de l'énergie. Ca semblait ne pas suffire, sans l'assurance d'un bonheur futur, et pourtant si, ça suffisait. Le présent aussi suffisait. Et elle ne l'avait pas compris