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4.5/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Roumanie
Né(e) à : Bucarest , le 08/03/1955
Biographie :

Dessinateur, Mircea Arapu est en 1969 l’un des premiers lecteurs de la Bibliothèque Française de Bucarest et un des gagnants d’une mention au concours de BD organisé en 1970 par Cutezatorii et Pif Gadget. N'ayant pu publier ses BD en Roumanie, il part en décembre 1978 en France et s`établit à Paris. L’année suivante, il remporte un concours organisé par la revue Les vacheries de Corinne à Jeannot et voit sa planche publiée dans ce magazine édité par Jean Tabary, le père graphique d’Iznogoud. En 1980 il édite Peur, magazine en langue française avec de la BD roumaine : Sorin Anghel, Valentin Tanase, Traïan Marinescu et lui-même. Grâce à cette publication, il sera invité d’honneur du Salon international d’Angoulême et expose les originaux de Peur à Paris, à La Maison des Artistes. Il signe le chapitre sur la Roumanie dans l`Histoire Mondiale de la Bande Dessinée sous la direction de Claude Moliterni, éditée par Pierre Horay. En 1982 il accomplit son rêve : il commence à publier dans les pages de la revue Pif Gadget, en dessinant une trentaine d’épisodes d’Arthur le fantôme justicier, Pif et Hercule, ou Placid et Muzo. En 1987 il quitte Pif Gadget, suite aux problèmes financiers de la rédaction. Les années suivantes, il va travailler dans la publicité tout en promouvant la communication par la bande dessinée. Il rejoint les projets internationaux de la BD roumaine, en participant aux salons de Charleroi, d’Angoulême et de Bruxelles, à des projets d’édition comme Haz în vacanta avec Pierre Pascal ou au lancement de la nouvelle formule de Carusel à côté de Sandu Florea. Il travaillera avec Christian Godard sur Martin Milan et La Jungle en Folie. Quand Pif Gadget renaît, il s`engage de nouveau dans l`aventure et depuis 2005, il travaille à la rédaction de Pif Gadget comme journaliste et illustrateur BD, il y a signé, entre autres, quatre couvertures et plusieurs pages de BD .
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Source : http://www.bedetheque.com
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Le Journal de la BD, spécial confinement N 14 avec Mircéa Arapu - 23 avril 2020


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Grâce à la création, par l'Ambassade de France en Roumanie, d'une bibliothèque française à Bucarest, en 1969, des albums de B.D. comme Astérix ou Tintin furent enfin connus, et rencontrèrent un vif succès. D'autres pays suivirent l'exemple de la France.
(p. 234)
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Juste après la guerre, surtout vers les années 50, la Roumanie partage l'expérience culturelle de l'Union soviétique, en montrant plus d'intérêt pour le dessin animé que la bande dessinée. Elle subit le contre-coup d'un isolement culturel, et le monde de la B.D. se voit privé de toute importation, à l'exception de Vaillant, Pif-Gadget, qui exercent une certaine influence sur B.D. roumaine des années 50 et 60.
p. 233
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Mircea Arapu
Ce que je me souviens, ce sont les histoires joyeuses et colorées de Pif et de sa famille, de Placid et Muzo, de la Pension Radicelle et aussi les fantastiques aventures du petit fantôme, Arthur. Je dévorais tout ça du regard, en effet, je n’avais pas encore appris à lire, mais m’immerger si tôt dans cet illustré au format aussi grand que moi, m’ouvrira un amour pour l’image sous toutes ses formes.
La passion pour ces amis imaginaires et leurs aventures était devenue si forte que j’envisageais déjà de les rejoindre. Je devais avoir quatre ans quand j’ai organisé une première tentative. J’ai prémédité mon coup. Dans la maison, j’ai repéré une petite valise de la taille d’un attaché-case. Après y avoir rangé l’essentiel, un oreiller et comme le célèbre Linus (des Peanuts), une couverture, je me suis paré de mes plus beaux attributs, mon beau costume pour « les-dimanches-et-jours-de-fête », un très beau costume marron en velours rayé, un deux-pièces : veste et pantalons courts. J’étais tout fier dedans, ça me changeait des vêtements de « bébé » habituels que je portais. Il était pour moi entendu que les amis que je voulais rencontrer se trouvaient quelque part à Paris. Et Paris, dans mon esprit, était un endroit suffisamment éloigné, où l’on se rendait forcément en train. Pour prendre le train, c’était connu, je devais aller à la grande gare, la Gare du Nord de Bucarest. Et pour parvenir à cette fameuse gare, il y avait un moyen fiable, c’était la ligne de bus numéro 33 (comme chez le médecin). Ce bus se trouvait, je le savais, au coin de ma rue, limite de mon univers connu et exploré. Cela ne m’a nullement empêché de partir d’un pas joyeux, en sifflotant peut-être, jusqu’à l’arrêt du bus. Heureusement pour moi et aussi, je l’espère, pour le plaisir que vous pouvez éprouver aujourd’hui à me lire, une autre tante, car j’en comptais beaucoup plus quand j’étais gamin, m’aperçût traînant mon bagage et me ramena gentiment à mon domicile. Cette drôle d’histoire, somme toute avec une belle fin, ma toute première aventure dans le monde de la bande dessinée, une bonne dizaine d’années plus tard, me faisait obtenir une excellente note en français, pour une composition libre sur le thème, un peu bateau je vous l’accorde, du plus beau jour de ma vie. Mais ce qui est encore plus épatant, c’est que vingt ans plus tard, je me rendais à la rédaction de Pif Gadget, pour trouver du travail.
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Le manque [en Roumanie] d'informations et de contact avec l'Occident se fait, dans ce dernier cas, cruellement sentir. Et l'on assiste à un progressif désintéressement des éditeurs, au moment même où la création s'améliorait.
(p. 233)
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Notre époque est à la nostalgie. Nous nous penchons sur de vieux grimoires, cherchant dans la craquelure du papier, la jaunissure qui le nimbe de quelque tendresse, les signes d'un bonheur disparu, d'enfances effondrées, d'un temps qui a glissé dans la nuit immobile des silences éternels. Et le miracle de la mémoire fait renaître nos compagnons, nos complices d'antan. Ceux qui partagèrent nos premiers émois, les éveillèrent, nous ouvrirent les portes de l'aventure. Prisonniers que nous étions alors de la prudence familiale, qui nous maintenait dans la quiétude, et la solitude où se façonnent les désirs les plus aigus, se préparent les plus grandes frustrations.
Ces compagnons bavards, remuants, narquois, malicieux, qui osaient pour nous l'impossible, s'agitaient dans des cadres qui, dans leur successeur linéaire, tissaient comme une tapisserie. C'était une bande dessinée.

Jean-Jacques Lévêque (Préface)
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