Je me souviens d'une blague stupide de mon enfance qui définissait la femme comme "ce à quoi on s'accroche quand on fait l'amour". Sans intimité réelle, la femme autant que l'homme est cela, au sens littéral : une sorte de barre d'exercice de gymnastique. Cela peut parfois être distrayant (surtout pour les hommes), comme se bercer sur une balançoire, mais c'est une manière primitive, gamine, frustrante, de faire l'amour. En fait, nous n'arrivons réellement à la maturité sexuelle qu'en vivant un étrange solipsisme à deux qui nous fait dire : il n'existe dans tout l'univers que deux êtres qui font vraiment l'amour : mon aimée et moi