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Citation de Lilou08


Jacquot plaça un bras autour de ses épaules et l’éloigna du passage.
— Regarde-moi, insista-t-il.
Elle obéit, vaincue, même si elle cherchait encore à contenir son désarroi, autant que cette douleur sous son crâne.
— Je sais que tu es attachée à cette maison, qu’elle fait partie de ton histoire avec Pascal. Seulement, il est des choses contre lesquelles on ne peut lutter. Sache qu’il y a ici une chambre pour toi et tes enfants et qu’elle ne te coûtera rien aussi longtemps que tu voudras y rester.
Touchée, Myriam refoula plus encore ce sanglot qui lui remontait la gorge. Jacquot l’attira contre lui, au mépris des taches qui maculaient son jabot. Il se pencha à son oreille.
— Tu te souviens quand tu venais, toute petiote, plonger ton doigt dans mes crèmes ? J’aime quand Antoine fait de même. J’aime le rire de Margaux qui me rappelle le tien. Leur présence me sera fête. Nous sera fête. Alors apaise-toi, fais ce que tu dois en ton âme et conscience. Mais apaise-toi. Compris ?
Il la repoussa à bout de bras. Elle hocha la tête, bouleversée par sa tendresse, cette tendresse qui la berçait depuis l’enfance.
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