COMMUNIQUE N°43 DU GIA ADRESSE AU GOUVERNEMENT FRANÇAIS
[....] Tout cela indique une trahison, ainsi qu'il est prouvé par les Oulémas qui ont interprété les conditions définies par l'émir des croyants, Omar Ibn al-Khatab (NDT : concernant la tolérance vis-à-vis des chrétiens en terre d'Islam). Cette promesse qu'ils évoquent, même si elle est authentique, ils en ont fait fi. C'est pourquoi ils sont devenus comme ceux qui combattent la religion de Dieu. Ainsi, ils méritent le sort des mécréants originels.
Une autre interprétation est faite par les hérétiques "algérianistes". Ceux-ci ne considèrent pas comme légitime le meurtre des mécréants originels. Ils dénoncent un tel acte. Ils disent que ceux-ci sont des moines, et le moine ne doit pas être tué.
Nous leur diront qu'ils se trompent. Tout le monde sait que le moine qui se retire du monde pour se recueillir dans une cellule s'appelle chez les nazaréens un ermite. C'est donc le meurtre de ces ermites qu'Abou Bakr al-Siddiq avait défendu. Mais si un tel moine sort de son ermitage et se mêle aux gens, son meurtre devient licite. C'est le cas de ces moines prisonniers qui ne sont pas coupés du monde. En revanche, ils vivent avec les gens et les écartent du chemin divin en les incitant à s'évangéliser. Leur grief est plus grave encore. [...]