Chez nous ici, l'homme de la rue est sans doute le mieux nommé, parce que c'est vraiment l'homme ou la femme de la rue, et je ne vois pas d'autre terme pour le qualifier. Dès que le jour pointe son nez, l'homme de la rue est dans la rue, avec des centaines de milliers d'autres hommes et femmes de la rue, obligés de marcher à pied, au coude à coude, parce qu'ils n'ont ni ératépé, ni ésencéhef, ni èreuèr, ni andegronde, ni britishrèle, ni saboué, ni ubanne, ni rien qui y ressemble depuis que la Sotuc, la Société nationale de transport urbain a fait faillite.