Ma féroce amie, ma pauvre tête est bien malade et je ne puis plus me lever le matin. J’ai des moments d’amnésie où je souffre moins, mais aujourd’hui, l’implacable douleur reste. Camille ma bien-aimée malgré tout, malgré la folie que je sens venir et qui sera votre œuvre, si cela continue. Ma souffrance tu n’y crois pas, je pleure et tu en doutes. Le respect que j’ai pour ton caractère, pour toi ma Camille est une cause de ma violente passion. Ne me traite pas impitoyablement je te demande si peu. Rodin.