AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de michdesol


Il vit chez son père – la plupart du temps absent, vu son activité de plombier – et ne travaille pas. Paul Lecoq, qui ignore encore cette conversion, note, sans y réfléchir d'abord, les premiers signes du « mal » qui vient de frapper son fils, signes - toujours les mêmes – qui passent le plus souvent inaperçus, au départ, aux yeux des familles dont le rejeton a été semblablement « contaminé » : Kevin ne fume plus (« Bon point »). Il repousse le verre de vin que lui offre son père (« Passons, j'veux bien »). Dédaigne le saucisson et le jambon, lui qui en était si friand (« Ça c'est plutôt bizarre »). Là où ça ne va plus, c'est quand, un beau soir qu'il dîne à la maison, en face de son fils, Paul Lecoq voit celui-ci saisir ses aliments avec les doigts (ceux de la main droite uniquement), le riz, les pâtes, même la salade... (« Faut pas pousser. C'est dégueulasse ! »). devant l'étonnement de son daron, le fiston s'explique :
- Du temps du Prophète, y avait pas de fourchette !
Commenter  J’apprécie          00









{* *}