Je ne considérais pas les Masaï comme des sauvages –, mais je mentirais si je disais qu’à mon émerveillement ne se mêlait pas une certaine condescendance, un sentiment que j’aurais pu résumer en une seule phrase : comment peut-on encore vivre comme ça au xxie siècle ? Mais alors que cette pensée me traversait l’esprit, je réalisai que ce genre de réflexion formait précisément la composante de base de la haine.