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Citation de lecteurs_berthe


« - Allons, jeune fille, soupire madame Chalandry, je suis fatiguée de tout ça. Tellement fatiguée. Ce que je veux, c’est déjeuner, et cet après-midi j’irai à l’atelier équilibre, et je regarderai ma série à la télé avant le diner. Voilà ma vie, petite. Je n’ai pas l’intention de la changer pour toi.
Romane serre les poings. Elle est si proche du but. Comment convaincre la vieille femme de lui révéler ce qu’elle sait ? Faut-il qu’elle pleure ? Qu’elle lui raconte la fuite avec Lou ? Elle n’a pas le temps de réfléchir au meilleur moyen à mettre en avant.
La porte s’ouvre, le battant frappe le mur d’un coup sec. L’immense silhouette du colosse s’avance vers elle, le poing levé.
Romane a à peine le temps de reculer et de placer la table à roulettes entre elle et celui que déjà le poing s’abat et fait voler le bois plastifié en éclats.
Romane recule encore, bâillonnée par la peur, mais se trouve bloquée par le mur de la chambre. Il n’y a aucune échappatoire. L’homme lève tranquillement son poing serré pour la frapper.
Elle se recroqueville, accroupie par terre, ses bras protégeant sa tête.
Mais le coup ne vient pas. Romane voit les pieds du colosse se mettre à trembler violemment. Elle s’écarte, se relève et découvre avec stupéfaction un spectacle auquel elle ne s’attendait pas.
La ville dame a repoussé sa couette. Elle est en tenue de ville, ses chaussures aux pieds. Sa main droite tient un étrange révolver de plastique noir et orange dirigé vers le colosse qui tremble et ouvre des yeux exorbités. Un fil relie l’arme à deux projectiles plantés dans la peau de l’agresseur. »
p. 101 102
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