Dans le brasier des heures chaudes, André cavalait sur le sentier qui longeait la rivière. Il fendait un air fait de feu, des arbrisseaux aux feuilles crépitantes, des nuées de papillons voletant sur les berges mourantes du cours d’eau et des sous-bois de chênes verts où régnait une ombre à peine moins brûlante que l’haleine qui s’appesantissait sur les mille et une têtes des champs de tournesol.