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5/5 (sur 1 notes)

Biographie :

Après une vie professionnelle intense et chargée, principalement dédiée au Conseil, à la Formation dans les entreprises et le Soin à la Personne, Myriam Orazzo décide de prendre la plume.

"Bientôt nous nous Aimerons" est son premier roman, mais elle a aussi publié chez InterEditions, des ouvrages relevant des sciences humaines

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
L’amour ce bel amour qui nous avait tellement manqué, réussissait contre toute attente, à percer son chemin, à user la pierre dure de mon cœur. Au bout du compte, une nuit, juste avant de m’endormir, j’ai entendu dire que cette histoire devrait s’appeler Bientôt nous nous aimerons.
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Quand il repensait à cette période de sa vie, il revoyait des adultes s’agiter, chacun à leur façon. Il les voyait passer, naître, mourir, ou disparaître simplement. Les personnages de ce temps avaient la consistance des fantômes, ou d’étranges et incompréhensibles marionnettes. C’est ainsi que Franck apprit à découvrir le monde et à le pratiquer.
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Juste avant de tomber dans l’inconscience, elle eut l’impression d’une chose étrange se manifestant en elle. Une porte s’ouvrait. Ce fut une sorte de révélation, un état que la pauvre fille n’avait jamais connu. Elle vit comme une bouffée de bleu pur. Alors elle pensa que tout le mal était fini. Elle sentit une caresse, quelque chose d’infiniment doux, apaisant.
En un éclair, sa vie lui devint limpide. L’existence un océan d’énergie. Tous les nœuds défaits, chaque chose à sa place, tout parfaitement simple, clair. L’océan d’énergie, elle le sentait dans chaque particule de son corps, la vie était là, immense, magique et merveilleuse, une expérience unique faite d’amour, de patience. Tout était beau et parfait. La bouffée de pur indigo s’enroulait tout autour d’elle, la pénétrant d’une lucidité unique. Puis, il n’y eut plus rien qu’un silence épais.
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La télévision, fidèle compagne qui le regardait s’endormir presque chaque soir, proposait une série d’émissions toutes plus débiles les unes que les autres et il porta son choix sur ce qui devait être un débat ponctué de reportages. Des femmes montraient leurs seins et leurs fesses. Probablement un « pour ou contre » la chirurgie esthétique. Les chaînes se lançaient timidement dans les moyens putassiers qui font grimper l’audimat. Ce n’était pas encore l’avalanche, mais cela n’allait pas tarder. Que ce soit de l’audimat, des seins ou des fesses, Franck s’en foutait éperdument. Il avait coupé le son, et pour ce qui est de l’intérêt qu’il pouvait trouver au sujet…
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Le métier de recruteur qu’on présentait quelques années plus tôt comme l’art de distinguer la bonne personne, au bon moment, dans le poste adéquat, était devenu l’art de mettre à la corbeille des centaines de lettres et de CV, chaque semaine.
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Le doute s’immisce et grandit. Il prend tout son temps, ne fait pas de bruit, bouge à peine. Parfois, il semble bien qu’on ait entendu quelque chose au fond de soi respirer, ou frémir. Mais il faut du temps avant qu’on y prête attention.
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Il y a des êtres aptes à comprendre rapidement la leçon et d’autres réfractaires. Franck était indiscutablement de ceux-là,  les durs de l’entendement. Avec eux, la vie doit en venir aux extrêmes, elle doit recourir aux grands moyens. Ce n’est pas qu’ils ne sont pas aimés, mais seulement qu’ils sont ainsi faits qu’on doit les contraindre, les assommer pour qu’ils cessent de penser que tout est écrit et qu’ils sont ce qu’ils sont parce qu’on en a décidé ainsi, à leur place et en leur absence.
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L’assommer pour qu’il cesse de se repasser le film, pour qu’il finisse par cesser de penser, comme il le fit durant les quarante premières années de sa vie, que sa propre incapacité à faire face à la réalité trouvait son origine dans l’incapacité de sa mère.
Oui, l’assommer.
Le briser même, pour qu’il cesse de remuer en tous sens des morceaux épars, dépourvus de sens, des confettis de souvenir, dont la plus grande partie, d’ailleurs, ne lui appartenait même pas.
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Cette manie de la misère était vraiment comme un grand broyeur. Manger, se vêtir, se soigner, s’instruire, tout se transformait en problème, en angoisse, en souffrance. Heureusement, cette époque n’est pas celle d’aujourd’hui, on n’était pas les seules pauvres du village et d’autres enfants venaient en classe avec le bout des chaussures troués par l’ongle du gros orteil, qui dénonçait une crise de croissance en déchirant indifféremment la toile ou le cuir.
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Elle aurait expliqué à ceux qui l’ignorent ce qu’on ressent quand on regarde la vie devant soi et qu’on ne voit rien, qu’on ne sent rien. Quand on cherche à vous persuader que vous êtes vivant, mais qu’au fond vous savez bien que vous êtes mort. Quand la vie paralyse. Le doigt qui cherchait les lettres sur le clavier s’enfonçait parfois entre deux touches et y restait coincé. Les mots fuyaient la pensée, ne laissant derrière eux que le vide.
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