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Citation de NadinePassim


Nadine Passim L’espérancede lendemain U n r o m a n ...Des jours meilleurs. Peut-être, après demain ? Les aventures, les péripéties d’un jeune hommeàla recherche d’un travail. v i e n s r ê v e r e n m o n j a r d i n1
Mes rêves vont ça et là, au gré du vent Titres déjà parus en numérique : A i n si p ass ai en t l es j o u r s . L a v i e r u d e d e s p a y s a n s d e l ’ A v e y r o n d ’ a u t r e f o i s .L’histoire du fils de Malika.Les péripéties de la vie de Farid à la recherche de sa personnalité. Isidore. Notre facteur, un drôle de phénomène. T i t r e s à v e n i r : Gély du Jaoul. La révolte des croquants du Rouergue et du Ségala en 1643. Secouons nos souvenances. Les rêves d’un retraité, Louis veut refaire sa vie.La vie un grand tourbillon. Un bonheur n’arrive jamais seul.Ah ! enfin, on va pouvoir travailler sérieusement. 2
rêvons ensembl e Nadine Passim Auto édition La Fouillade 12270 E-mail :nadine.passim@gmail.comFroide, grise et brumeuse, était cette journée.La nature somnolait doucement.Au mois de novembre, les jours sont courtset l'automne a déjà bien préparé l'hiver.Mais les bourgeons, les graines, dans leur sommeil,malgré la froidure, commencent à rêver au printemps.Il faut beaucoup de tempspour un peu de progrès.En attendant......On peut quand même rêver.3
Vers les quatre heures de l’après-midi……Quand Lucien arriva devant son immeuble de la banlieue de Toulouse, le ciel gris foncé était menaçant, et un léger crachin rendait la chaussée glissante. Il arrêta sa vieille deux-chevaux le long du trottoir, et regarda le spectacle du vent qui soufflait en rafale. Pendant quelques instants, oubliant les vicissitudes de la vie, ses pensées s'en allèrent vagabonder avec des guirlandes de feuilles, qui faisaient des courses folles dans les ruelles et les jardins. Puis, revenant à la réalité, Lucien sortit de son véhicule, souleva le col de sa gabardine et avec sa valise traversa la rue en courant pour rejoindre la concierge, qui balayait devant l'entrée de l'immeuble. - Bonjour madame Cécile ! Vous voyez, cette fois, c'est définitif, j'emménage. - Bonjour monsieur Brilloux ! Vous arrivez avec le mauvais temps. Mais si vous avez trop froid dans votre studio, vous pourrez toujours monter chez votre ami Gratien, il vous attend. - Je vais y aller, répondit Lucien, qui déjà s'apprêtait à s'élancer dans l'escalier. - Attendez ! Ne partez pas tout de suite, j'ai reçu une lettre pour vous. Venez donc, je vais vous la donner. Madame Cécile avait un visage de poupée, un petit nez légèrement retroussé, des yeux verts où brillaient des lueurs de tendresse, et des cheveux d'un blond cendré, qu'elle frisait toutes les semaines en gardant durant des heures la tête pleine de bigoudis. Elle était aussi très gourmande, et souvent dans sa cuisine, faisait mijoter de bons petits plats qui embaumaient tout l'appartement. Alors, pour oublier ses rondeurs et les années qui passaient, madame Cécile ne perdait pas une occasion
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