Il rentra à Guizeh songeur, livré à ses rêveries. Il ne dormit pas cette nuit-là, comme les nuits de février où la faim le condamnait à l’insomnie. Il erra dans la vallée des songes et des espérances, puis repensa longuement à la soirée qu’il venait de vivre : la splendeur du luxe, le sceau de l’aisance, le triomphe de la beauté, l’émerveillement de l’amour, la folie de la licence, cette vie éblouissante pour laquelle son âme fondait de désir