Quand la gardienne est revenue pour nous ouvrir le portail, nous avions été rejointes par une armée de mères et de gamines, ce qui m’a rappelé pourquoi j’avais mis en place le plan antimères. Elles se regroupaient les unes contre les autres, parlaient à toute vitesse, éclataient de ces rires qui me vrillait les oreilles. J’éprouvais toujours la même sensation en me retrouvant au milieu d’elles : celle d’être déguisée, et d’appartenir en réalité à une autre espèce.