Combien il devait l’aimer, sa femme. Unis, toute une vie, toutes les misères du monde vécues. La pauvreté que l’on mange au petit déjeuner et les enfants mort-nés. Combien il devait l’aimer pour qu’un homme aussi fort que lui, solide devant toutes les adversités qui s’étaient dressées sur son chemin, soit incapable de voir mourir la femme de sa vie. Cet amour si fort, j’avais du mal à le saisir. Et pourtant, je sentais bien que c’était mon héritage.