Six heures du matin. Une nuit de plus sans sommeil. Une nuit de plus à sursauter à chaque éclat de voix ou sirène de véhicule de secours venant de l’extérieur, à chaque porte qui claque. Comme un zombie, je prends une douche et me change. Tout ce que contient ce sac est ce qu’il me reste de mon ancienne vie. Je vais disparaître des radars. Mourir pour renaître en quelques heures, certainement à plusieurs centaines de kilomètres de Saint-Tropez. Serai-je assez loin de cet enfer ?