Dans la chaleur de la chambre, comme les fleurs ouvraient leurs pétales, elle ouvrait ses paupières. Et les roses qu'elle avait, et les regards qu'elle avait s'effeuillaient sur moi.
Le soir obscurcissait ses traits et précisait ses prunelles. Elle, étonnée de son désir, et de nos corps insuffisamment dissemblables, hésitait penchée sur moi, comme celles qui ne savent pas.Et je lui appris la volupté des baisers silencieux, et l'étreinte des mains qui se cherchent dans la joie.