J’ai pris mes quartiers tôt le matin, avant la chaleur de Calcutta et
l’odeur de cette ville, où les morts sont plus nombreux que les vivants, ne
réveillent les mouches.
Plus que toute autre chose de ce pays, je ne supporte pas les mouches.
Elles sont noires, grasses, velues et rien ne les arrête. Dès que la ville
s’éveille, les mouches sont aux aguets, prêtes à s’envoler en nuées, à foncer
sur un visage luisant, à tourbillonner autour d’un casse-croûte. (p. 77)