Ils se promènent là où ils sont interdits. Hier, j’ai vu un vieux qui
fumait à trois pas de moi. Je lui ai dit de déguerpir, ici c’est la place des
Anglais, il n’avait qu’à aller à l’arrière se souiller de suie. L’officier qui
m’accompagnait se tenait à la barre et m’a demandé à qui je parlais. Le
bateau rentrait dans les vagues et bondissait dessus avec des claquements.
Le pont était trempé. Le vieux s’est retourné et j’ai vu qu’il n’avait pas de
visage. Il avait des trous à la place des yeux, du nez et de la bouche.
C’était le vieux pêcheur » (p.124)