Ma mère tenait debout tant qu’elle pouvait croire à son retour au pays mais dès que La réalité l'assaillait et la mettait face à l'impossibilité de réaliser la plupart de ses illusions, elle sombrait dans un état de désespoir tel qu'elle devenait un automate, hermétique au monde. Son regard perdu ne reconnaissait personne et, consternée, elle ne nous entendait pas davantage lorsque nous la suppliions de rentrer, rien ne l’atteignait. p. 119