Nathalie Ragondet

Dans le thème de Noël, j'ai lu à mes enfants "L'ourson de Noël " des Editions Milan . On y apprend l'origine du fameux Teddy Bear américain. Les illustrations sont détaillées et très douces. J'ai été un peu partagée entre le côté mignon et le fait que le président sorte un ours de son environnement naturel, soit disant pour le protéger des chasseurs. Oui selon la légende il lui évite la mort, mais le côté bête de foire, me plait moyennement. Ça mis à part, le livre est vraiment très joli et les pages de bonne qualité. Ça reste une jolie lecture.
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Nous voilà avec une histoire typique de Noël, comme un miracle, très mignonne et attendrissante si on laisse son coeur se faire avoir.

C'est la naissance de l'ourson Teddy dans toutes les familles. Et tout ça, à cause ou grâce à un président Théodore qu'on appelait Teddy qui a voulu partir à la chasse à l'ours, mais qui a laissé la vie et son coeur fondre en rencontrant un ourson. Il l'a adopté.

Le graphisme est pas mal, il y a a un peu texte et la fin est touchante, si vous avez un coeur d'artichaut peut-être verserez vous même une petite larme.

La période idéale pour à notre tour lire cette histoire.

Le style du texte est agréable. Flic floc venez vous aussi ;)

C'est l'histoire d'un petit lapin qui a peur de tout. Tous ses amis se moquent de lui! C'est alors que le loup arrive...

Un petit conte très sympathique, avec un lapin blanc trèèèèès chanceux!

Commençons par la magnifique couverture qui donne vraiment envie de se lancer dans un monde pourtant souvent terrible, peuplé de Dieux et de héros qui vont sous l'impulsion d'une peur ou d'une fuite, changer d'apparence.



Bien souvent ils prendront celle d'un arbre ou d'un végétal comme si cela représentait l'état le plus proche de l'harmonie céleste. Mais parfois ce sera celle d'un animal ou encore d'un élément.



Les onze histoires sont courtes et adaptées aux plus jeunes avec une large place laissée aux très belles illustrations et un texte aéré.



Mon récit préféré est celui de "Phaéton et le char du soleil" ou un fils est puni pour avoir absolument voulu réaliser son voeu le plus cher en dépit des lourds avertissements donnés.



Tout semble avoir un prix dans le monde des Dieux où vengeances et récompenses seront distribuées.



Un beau plongeon dans la mythologie grâce à un texte qui est particulièrement bien adapté et des dessins qui font rêver et mettent à distance les pire des châtiments !
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"Les métamorphoses d'Ovide", un classique.



Les jeunes lecteurs apprécient les récits magiques, les transformations incroyables également.



Les métamorphoses racontés par le conteur Ovide nous régalent sur ce point, reprenant les histoires d'amour sincères, tragiques, d'adultère et de désamour désagréables entre les dieux grecs ou romains de l'Olympe et les humains.



Nous ne cessons d'être conquis par ces dieux impérieux, égoïstes et capricieux, un vrai paradoxe, ils sont attractifs dans leur faille humaine sans complexes.



Un véritable exutoire.







Ainsi, aimons-nous qu'on nous conte comment d'une façon théâtrale et magistrale, Zeus le dieu des dieux, l'exemple même du panthéon, celui qui donne le La au reste de l'orchestre divin, échappe à chaque fois à la vigilance de son épouse jalouse (on la comprend), Héra, pour allez visiter d'agréables et séduisantes humaines qui n'ont rien demandé.



Usant de ses charmes magiques, il fait donc succomber sous la forme d'une pluie d'or la mère du héros Persée (celui qui affronta la gorgone), enleva la belle Europe sous la forme d'un taureau blanc, charma Io au travers des vapeurs d'un nuage.



La magie édulcore la lubricité de nos héros puissants. Pauvre de Daphné qui sera métamorphosé en plante pour échapper au beau dieu de la lumière Apollon.



Les métamorphoses sembleront romantiques et belles dans le dramatique, avec la jeune Echo qui deviendra véritable écho dans son dernier souffle et son amoureux déçu Narcisse qui tombera dans l'eau pour renaître en fleur du même nom à cet endroit.



La nouvelle logique de certains grands lecteurs sur les contes s'appliquera peut-être ici, sur ses ouvrages un jour, avec le problème du consentement plus qu'évident.



En attendant, les jeunes esprits n'y voyant aucun mal évident, profiteront de légendes aux tours impossibles et de personnages très clairement présentés comme imparfaits, nous savons donc dans quoi nous nous embarquons.







Françoise Rachmulh et Nathalie Ragondet feront l'impasse sur les "démons de midi" de Zeus pour ne laisser que les amours romantiques, Philémon et Baucis, nos séniors qui voulurent rester ensemble pour l'éternité et furent transformés en plantes, Orphée qui descendra aux Enfers pour ramener sa belle Eurydice.



Se joindront aussi l'histoire du Roi Midas aux oreilles d'âne qui transformait en or d'un toucher t l'histoire du cyclope de l'Odyssée, Polyphème qui y est amoureux.



Les illustrations de Nathalie Ragondet sont lumineuses et superbes.



Un bon moyen de découvrir Ovide et de s'intéresser à la Mythologie grecque et romaine.







Qui est Ovide?



Le personnage est intéressant.



ALLO WIKI?



"Ovide, en latin Publius Ovidius Naso, né... dans le centre de l'Italie, est mort en 17 ou 18 ap. J.-C., en exil à Tomis (l'actuelle Constanţa en Roumanie)...



C'est un poète latin qui vécut durant la période qui vit la naissance de l'Empire romain.



Ses œuvres les plus connues sont L'Art d'aimer et les Métamorphoses.



...Il naît un an après l'assassinat de Jules César, est adolescent lorsque Auguste s'empare du pouvoir pour transformer la République en Empire, et meurt trois ans après la mort de ce premier empereur.



...Ovide refusa d'être le complice d'un régime impérial abhorré qui avait fait disparaître toutes les libertés politiques et individuelles, en dédaignant les faveurs qui pouvaient lui être offertes...



À l'automne de l'an 8 ap. J.-C., sur un simple édit d'Auguste, Ovide est assigné à résidence en Scythie mineure, à Tomis.... La promulgation d'un simple édit, sans autre forme de procès, permettait d'éviter tout débat judiciaire et de ne pas ébruiter l'affaire.



Ovide n'est ni banni dans une île, ni déporté, il est "relégué" :



alors que la déportation entraînait la perte de la citoyenneté romaine et une confiscation totale des biens du condamné, la relégation laissait à Ovide sa personnalité de citoyen, elle ne touchait pas à sa fortune et n'entamait pas sa liberté de poursuivre sa carrière d’écrivain et de communiquer avec sa femme et ses amis...



La relégation d'Ovide était temporaire, ad tempus, et non pas perpétuelle, et sur le motif de cette sanction, Ovide fut soumis à l'obligation du silence. ...". Mais, on le sait par des sources, il avait appris les langues des natifs du lieu pour communiquer.



A cette même époque, chers lecteurs, c'est sur le motif bien trouvé pour l'occasion de poèmes faisant l'apologie de l'adultère qu'Ovide fut assigné à résidence par Auguste.







Il est amusant de voir le succès qu'on eut après lui ses récits amoureux et ses "Métamorphoses", sans que les lecteurs de tous âges ne prennent l'ampleur du contexte historique qui y sont rattachés.







Pour les jeunes lecteurs, les Métamorphoses ne seront que des amours contrariés, cocasses ou tragiques auxquels la magie divine apporte du ressort et de la comédie.



Nous sommes dans un théâtre des passions.

Pas toujours facile de trouver des récits faits sur les dieux romains (et non grecs), et ces Métamorphoses sont tout de même une référence. Leur retranscription en abrégé est plutôt réussie je trouve. Un bon ouvrage destinés aux enfants dès 6-7 ans.

D’une grande finesse et d’une rare qualité, ces 11 métamorphoses d’Ovide transportent avec bonheur le lecteur dans ces contes des origines. Admirablement illustrées, les pages révèlent des dessins savamment orchestrés, d’une infinie délicatesse.



Les textes sont riches en vocabulaire et en belles structures de phrases.



Un album très esthétique, vrai régal pour petits et grands.



Belle porte d’entrée dans le monde de la mythologie !


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Petit album jeunesse d'une collection que j'adore : Les classiques du Père Castor offert à mon fils pour Noël.

J'ai craqué sur les illustrations de Nathalie Ragondet qui mettent si bien en scène ces trois boucs, bougons peut être, mais très malins quand il s'agit de passer un pont sous lequel se cache un troll affamé! L'histoire d'origine norvégienne a fait découvrir les trolls à mon garçon qui en réclame d'autres après avoir conclu "mais qu'il est bête le moche poilu!". Ça permet de relativiser et de se dire "c'est le plus malin qui gagne, pas le monstre". Oui, on les rassure comme on peut parfois!

Très envie de lire "Les métamorphoses d'Ovide" pour retrouver le trait de cette talentueuse illustratrice.

Il y avait autrefois trois frères boucs malins, qu’on appelait « bougons » parce qu’ils avaient mauvais caractère. L’un était petit, l’autre très grand, tandis que le cadet était d’une taille entre deux. Au printemps, ils décidèrent de grimper dans la montagne pour savourer la bonne herbe. Mais pour cela ils doivent traverser un pont, gardé par un affreux troll qui dévore tous ceux qui passent par là. Malins, les boucs élaborent un plan. Le plus petit passe en premier et arrive à échapper au troll en lui garantissant que son frère, qui passera le suivant est plus dodu que lui et assouvira mieux sa faim. Le bouc moyen emploie la même tactique. Quand vient le tour du grand frère, celui-ci emploie toute sa force pour donner de grands coups de cornes au monstre et l’envoie loin dans la rivière.



Pour changer de notre tradition française, un petit conte norvégien qui fait du bien. Parce que, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dans les histoires françaises traditionnelles, les chèvres ont tendance à finir dévorées par un loup ou bien par être délogées à grands coups de pieds. Un conte qui les montre un peu plus costaudes ne fera que du bien à leur réputation. Dans cette version, j’ai adoré la tête de nos trois boucs, que l’on voudrait adopter de suite !



Pour découvrir d'autres histoires où les chèvres sont mises en avant, rendez-vous sur notre site !
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Une jolie histoire maintes fois adaptée, issue des récits animaliers médiévaux du roman de Renart. Les illustrations de ce livre m'ont entièrement séduite.



C'est l'hiver. Le loup Ysengrin ne s'est pas montré suffisamment malin. Il n'a pas fait ses réserves de nourriture pour la saison. Ysengrin se rend jusqu'à la tanière de Renart et prétend que toutes ses provisions ont été volées.



Or, Renart est rusé et sait que le loup ment. Pour lui donner une bonne leçon, il lui propose la technique de la pêche à la queue. Il l'invite à accrocher un seau au bout de sa queue afin d'attraper des poissons. Mais il fait très froid, et le loup se retrouve bientôt prisonnier...